
MV Agusta est, et restera toujours, une marque de niche, avec au maximum 25’000 motos produites, et toutes assemblées en Italie, Giorgio GIrelli, le vice-président de la marque n’a pas de doute. Le succès est dans le 100% Made in Italy.
Giorgio Girelli est arrivé chez MV à Varese en juin 2013 après avoir travaillé douze ans en environnement bancaire pour lequel il a assumé le rôle d’administrateur délégué avant de devenir président. C’est sûrement un des hommes clés pour comprendre où veut aller la marque motocycliste de Varese, et à la lumière des indiscrétions sorties ces derniers jours il est évoqué une possible relance de Cagiva.
Pour les plus jeunes, ce nom ne doit pas évoquer grand chose, pour ceux qui ont la quarantaine, Cagiva rappellera les fameuse Mito qui n’étaient rien de moins que les 125cc les plus abouties mises sur le marché. Cela rappellera aussi l’âge de gloire de la marque lorsqu’elle alignait le mythique Randy Mamola en GP500, ou encore Eddy Lawson qui apporta sa première victoire à la marque.
Nous vous proposons donc de retrouver ci-dessous les propos tenus par Giorgio Girelli lors d’une interview donnée à des confrères italiens :
"Précisément c’est difficile à dire mais de toute façon beaucoup. Notre croissance arrive également grâce aux nombreux modèles sortis de nos ateliers aux cours des années".
"La MV est une moto de niche et de hautes prestations. C’est physiologique que les chiffres soient "petits", après tout 8500 motos ce n’est pas beaucoup. Notre clientèle est une clientèle très exigeante, qui cherche un produit visible et de hautes prestations. Dans ce sens le prix n’est pas la motivation qui pousse le client".
"Pour nous la relance de Cagiva est un rêve et il nous plairait beaucoup de la faire revivre dans le tout-terrain. Pour le moment, nous sommes encore en phase d’étude de projet, mais rien n’est exclu dans un futur proche. Pour le moment nous sommes très impliqués à augmenter la croissance de la société".
"Les formules peuvent être des plus variées. Tenez toutefois compte que les motos tout-terrain sont beaucoup plus simples à réaliser par rapport aux super sportives. Je le répète, les routes à parcourir pour une relance de Cagiva sont multiples".
"Partout. Les marchés de nos motos sont principalement l’Europe, et ce secteur pèse beaucoup, environ 40% du marché mondial et les Etats-Unis. Mais il y’a aussi le Japon où nous sommes très bons et les marchés émergeants comme le Brésil où nous essayons de croître. Le sud-est asiatique va également bien. Les marchés comme la Malaisie, la Thaïlande, les Philippines ou l’Australie sont en forte croissance. A ce jour nous voulons croître dans toutes les parties du monde où se vendent des motos".
Affaire à suivre, donc.