
La mauvaise météo de juillet/août a surtout affecté les achats spontanés de scooters. Vue par la branche des deux-roues, la saison des ventes actuelle devrait s’inscrire comme année moyenne dans les statistiques longue durée.
Printemps d’anthologie, été pourri: les caprices de la météo ont aussi donné du fil à retordre à la branche des deux-roues cette année. Les achats de motos, généralement planifiés à longue ou à moyenne échéance par la clientèle, se sont pourtant portés grâce à une très forte demande ce printemps à un niveau supérieur. Les ventes de scooters par contre ont pris la mauvaise pente et n’ont pas comblé les attentes des importateurs et des agents.
13'886, à savoir le 64% des 21'564 motos vendues jusqu’à fin septembre, affichent plus de 750 cm3 de cylindrée, donc la tendance aux gros cubes perdure. Intéressant: les dames aussi sont de plus en plus nombreuses à piloter une grosse moto.
En 1990, les scooters n’étaient pas plus de 12‘000 à sillonner les routes suisses; aujourd’hui, ils sont au nombre de 275’000.
La densité de la circulation et la pénurie de places de stationnement en agglomération et en ville, ainsi que le concept de véhicule au goût de la population urbaine, sont à la base du succès de ces furets des villes. Surtout les modèles 50 et 125 ccm, au prix avantageux et peu onéreux à l’entretien, dotés d’une boîte automatique, d’un espace clos pour casque et de protections partielles contre les intempéries à l’image des plus gros scooters, et prédestinés aux trajets courts.
Bon nombre de scooters font l’objet d’un achat spontané ; il suffit de deux ou trois week-ends de beau temps pour que l’affaire soit conclue. En cas de mauvais temps comme ce fut le cas cet été ces achats spontanés font défaut.