
D'entrée, les sept auteurs-parmi lesquels 5 psys (!)-de ce pavé de 156 pages, annoncent la couleur: "L'ampleur de l'accidentalité grave des motocyclistes en Suisse appelle à elle seul des mesures urgentes".
Et des mesures, le BPA en a plein à proposer: équiper les motos de feux clignotants et de catadioptres latérales, installer des enregistreurs de données pour traquer la vitesse du véhicule, lier les primes d'assurance à la puissance des moteurs, intensifier les contrôles de police, etc...
Pas grave si ils "oublient" de mentionner que le nombre de motards tués a diminué de 25.6% en une année. Mais le bouquet de ce rapport, c'est l'affirmation faite au chapitre 5, que le plaisir que les motards éprouvent à piloter leur machine serait préjudiciable à la sécurité...
Le BPA rêve d'un monde où les motards seraient de gentils usagers de la route comme les autres, juste soucieux d'aller sans accident d'un point A à un point B. Ou, mieux encore, d'un monde sans motos...