
La Yamaha VMax associe puissance brute, style très particulier et technologie de pointe. Yamaha a opposé trois tuners avant-gardistes ; le but est de concevoir leur propre VMax en respectant la philosophie du VMax.
Le mot d’ordre est donné pour le californien Roland Sands. Il part d’un VMax nu et l’habille sauvagement. Nous sommes à mi-chemin entre le Muscle Bike et le Café Racer.
« La moto est vraiment conçu pour être sujet à de nombreuses modifications. Une fois que le véhicule est complètement dépouillé, on découvre qu’il est composé d’éléments nobles et destinés à contribuer aux performances de l’engin » dit-il.
« Garder le cœur du VMax et l’habiller de notre propre création. L’idée était aussi de garder la ligne générale du VMax… il fallait qu’on le reconnaisse ! Nous avons utilisé de l’aluminium, de l’acier, de la fibre de carbone. Le travail a été long et rude… mais le résultat est bien là et nous en sommes fiers ! »
Propriétaire et fondateur de Lazareth Auto-Moto, le français Ludovic Lazareth décrit VMAX Yamaha comme un symbole culte dans le monde du deux-roues.
« C’est fou, cette moto inspire ! » explique le créateur charismatique. « Je viens de la mettre au centre de mon atelier et je laisse mes idées s’épanouir. »
« Vous ne pouvez pas obtenir mieux du meilleur, alors j’ai laissé le moteur et les éléments centraux de la moto à l’état d’origine », explique le Lazareth. « J’ai travaillé le look, le style et l’esthétique en m’inspirant sans cesse de l’esprit inimitable de la moto. »
« J’aime le moteur VMax, c’est une immense motivation pour moi. Quand je commence un projet, j’ai l’habitude de mettre le moteur sur la table et de construire la moto autour. Son moteur, dans son plus simple appareil, est d’une beauté sans égale ; je n’ai touché pas à son esthétique. »
Marcus Walz aborde le projet VMax Hyper Modified de manière légèrement différente, mais non moins ambitieuse. Alors que Lazareth s’est concentré sur l’esthétique de la moto, Walz, d’origine allemande, a regardé les détails mécaniques de la VMax en réduisant le poids des masses en mouvement et en maximisant les performances.
« Mon objectif est de rendre la VMax polyvalente : aussi performante qu’une sportive sur un circuit et capable de cruiser à travers la ville » dit-il. « Il était donc important de construire une moto aux normes allemandes TÜV, pour rester dans la légalité. La VMax n’est pas seulement une moto gavée puissance ou seulement un cruiseur – elle a ses deux qualités et c’est bien ce qui rend une telle machine intéressante et spéciale ! »
« Mon but n’est pas de modifier le caractère de la VMax. Au contraire, je cherche à optimiser ses qualités afin de renforcer son identité. Il ne doit pas y avoir de doutes dans l’œil du spectateur… ma VMax reste une VMax ! »