
Pour Lyon, les chiffres parlent d’eux-mêmes car, avec plus de 400 exposants sur plus de 100 000m² répartis sur de multiples halles dediés aux expositions en tous genres, le salon avait donc de quoi accueillir du (beau) monde.
Et pas seulement en terme de spectateurs, dont le nombre grandissant au fil des années reflète l’immense succès populaire (plus de 62 000 visiteurs l’an dernier, chiffres 2020 à venir). Il y a eu en parallèle un succès marketing et commercial, et les plus grandes marques qui y étaient présentes ne se sont pas rompées : BMW, Ducati, Harley-Davidson, Honda, Husqvarna, Indian, Kawasaki, KTM, le groupe Piaggio, Suzuki, Triumph, Yamaha, Zero, pour ne citer qu’eux. Mais il y a eu aussi les équipementiers et accessoiristes (Dainese/AGV, Shoei, Arai, HJC, Roof, Schubert, Hornig, SW-Motech, Wunderlich, etc), les voyagistes, les assureurs, les circuits, les journaux moto, les événements (24h du Mans, le Bol d’Or, etc), les associations, des teams sportifs venus montrer leurs nouvelles gammes, leurs propositions ou partager tout simplement leur passion et leur impatience de voir la saison 2020 commencer. Sans compter les pilotes, du plus humble aux plus capés (G. Agostini, L. Baz, F. Foray, R. Laconi, J. Zarco, et j’en oublie…).
Le hall d’entrée, d’emblée, donne le tournis. On est accueillis par les modèles ou les répliques de motos immortalisés au cinéma, présentés dans leurs écrins de moquettes et d’affiches.
Puis les motos anciennes, les premières, celles du tout début, du début du siècle dernier. Avant d’arriver dans l’enceinte, dans le dôme. Et là, il y en a eu pour tous les goûts, pour tous les passionnés de deux roues : du café racer en passant par les anciennes (voire les très anciennes), l’enduro, le trial ou encore les scooters et l’électrique, le salon est ouvert à tous les passionnés…
L’engouement populaire et celui des passionnés et des professionnels pour le Salon du Deux Roues de Lyon est tel que qu’ils amènent le constat suivant et posent une question récurrente.
Ce Salon, aux portes de Genève et dans la Capitale de la Gastronomie, transpire le dynamisme et la passion de la moto sous toutes ses formes : par son dynamisme, sa passion, sa fréquentation, il se pose désormais comme le premier de France. Et, par la même occasion, il se positionne potentiellement comme le deuxième en Europe, après Milan.
Quel est donc l’avenir pour les autres salons, plus classiques dans leurs formes et organisations, sur des marchés plus petits ? La question se pose.
En attendant, on vous propose un retour en images sur un succès annoncé (et vécu) - les « perles » du Salon en quelque sorte.
Avant de prendre la direction de Zürich et de sa (grande) Messe, ce weekend.