
La PGM V8 tire tout simplement son nom de son concepteur, Paul G. Maloney, un australien bon teint qui devait trouver la production motocycliste actuelle trop fadasse et a décidé de créer sa propre machine à l'image de son pays : sauvage, brut et sans limite.
Allez hop, balançons directement les chiffres comme ça sera fait, la PGM développe la bagatelle de 334 chevaux et un couple camionesque de plus de 214Nm !!! Le beau ruban d'asphalte peut commencer à trembler, il risque bien de se ployer sous de tels chiffres.
Après, le poids, bien que contenu, est également à la hauteur de l'engin avec 242 kilos à emmener. On rappellera toutefois qu'une Kawasaki H2 et ses228 chevaux ne pèse que 4 kilos de moins que la PGM. En plus selon notre éminent confrère anglais, sir Alan Cathcart, la réalisation australienne est facile à emmener, extrêmement maniable, même pour aller chercher son pain.
Le V8 à 90 degrés, dont les cotes moteurs sont une course de 54mm pour un alésage de 77mm, souffle dans une magnifique ligne Akrapovic dont on ne peut qu'admirer les soudures qui sont une véritable œuvre d'art.
Mais la PGM n'est pas qu'un moteur, ses périphériques sont soignés à l'instar de la fourche Öhlins FGRT301 et le l'amortisseur TTX Mk2 de même provenance. Le freinage est bien entendu confié au maître en la matière avec un double disque de 320mm pincé par des étriers Brembo GP4.
Le châssis est en chrome molybdène avec un sous-châssis en aluminium. Le bras oscillant est également dans ce dernier matériau et provient du premier modèle de Yamaha R1 équipée du Crossplane. Les jantes sont des Marchesini en alu forgé et la belle est équipée d'un très moderne tableau de bord TFT.