
L’engouement pour la moto en tant qu’engin récréatif et de loisirs reste intact. Malgré une météo printanière et estivale pas exagérément clémente en 2017, la demande en motos neuves est restée forte. Avec 26'942 nouvelles immatriculations, le résultat de l’année précédente a été surpassé de 2.1 %. Le marché total 2017 des motos et scooters neufs s’est élevé à 45'487 unités (moins 0.9 %).
Traditionnellement, les motos de forte cylindrée, situées dans la gamme supérieure des prix et jaugeant plus de 1000 cm3, tiennent largement le haut du pavé en Suisse. En 2017, leur part des nouvelles immatriculations s’élevait à 31.9 %, ce qui équivaut à un recul de 1.5 % par rapport à l’an passé. Par contre, une nouvelle catégorie moyenne comptant des cylindrées de 500 à 1000 cm3 hautement attractive sur les plans de la technique, du look et du rapport prix/prestations trouve de plus en plus de résonance auprès du jeune public ainsi que chez les nouveaux arrivants; en 2017, la part du marché de ce segment s’élevait déjà à 50.5 % (plus 4.9 %).
Toujours soumises à une forte demande, les motos rétro et vintage, combinant une apparence classique attractive à la technique dernier cri, suivent ainsi la tendance généralisée du lifestyle et du vécu. La propulsion électrique n’a pas encore envahi le secteur de la moto: les faibles 73 nouvelles immatriculations représentent 0.3 % de parts de marché. Leur faible autonomie, leur technique peu aboutie et leur prix élevé entravent une percée.
En 2017, 18’545 scooters ont trouvé preneur, à savoir 4.5 % de moins qu’en 2016. Une baisse des achats spontanés due au manque de périodes prolongées de beau temps, ainsi qu’un manque partiel de véhicules homologués aux normes Euro 4, ont mené à un recul. Les scooters à propulsion électrique, vendus au nombre de 472 exemplaires, représentant 2.6 % de parts de marché et restent donc marginaux.