
Ma venue en Utah passe par une longue journée de transit où je traverse le Nevada, en ne voyant rien d’autre que Reno et les plateaux désertiques de cet Etat. N’arrivant pas à atteindre Bonneville avant la nuit, je fais du camping sauvage dans un champ près de Wells. Après une bonne nuit au calme, j’arrive le matin sur les salt flats pour faire la photo officielle.
La sensation est géniale, je suis à la Mecque de la vitesse, je foule de mes propres pieds le Speedway de Bonneville…. Trop bon ! En rangeant mon appareil photo, je discute avec des dames qui plient toutes des t-shirts. Elles m’expliquent qu’il y a des courses le weekend qui vient, et dans la foulée je m’engage comme bénévole en tant que « course steward ». Moi qui n’ai jamais vu de streamliners passer sous mon nez, je vais être servi : je vais travailler pour la Utah Salt Flats Racing Association !
Cette aventure durera cinq jours et j’aurai vu passer des allumés à plus de 420 miles à l’heure tout comme des VW coccinelles. Plutôt impressionnant et sonore ! Outre le côté mécanique et performance, l’expérience humaine aura été extraordinaire et les rencontres chaleureuses.
Les courses étant finies et le travail terminé, je suis content de prendre une chambre dans un motel car je suis claqué ! D’autant plus que le lendemain sera une journée de transit vers Arches National Park, le sixième parc sur ma liste.
Après une nuit de camping sauvage avec vue sur canyon, je rentre dans Arches et le parc me plaît instantanément. Tous les sites proposent des panoramas à tomber et invitent à la ballade.
La route du parc est un cul-de-sac et je visite toutes les attractions avec beaucoup de plaisir, les yeux écarquillés : Delicate Arch, Balanced Rock, et les Windows m’auront particulièrement marqué.