Dans quelques semaines, je m’apprête à décoller vers l’Afrique du Sud pour y rejoindre ma moto, partie un peu avant moi en bateau, et commencer à remonter l’Afrique par la vallée du Rift ! Un voyage moto en solitaire où les rencontres et la découverte seront au coeur de l’aventure... Mais avant toute chose, présentons-nous !
Passionné de voyage, me voilà (re)parti pour un troisième voyage au long cours, mais le premier en moto ! Après avoir découvert la Russie et la Mongolie en 2012 puis l’Asie Centrale et l’ancienne Perse en 2014 à bord de mon Land Rover Defender, j’avais envie de m’essayer à ce nouveau mode de voyage.
La moto représente un niveau de liberté encore plus poussé que la voiture, est encore plus universelle car partout de par le monde, on circule à deux-roues.
J’ai 29 ans, je suis ingénieur-consultant en informatique décisionnelle mais pour les mois qui vont arriver, je ne serai plus ingénieur, ni informaticien, mais juste voyageur : je quitte mon travail, mon appartement et tout le reste pour prendre la route et vivre mon rêve ! L’envie de découvrir le monde en moto m’a pris lorsque j’ai rencontré un motard australien près du Lac Baïkal en Russie : il rejoignait l’Allemagne depuis l’Australie avec la DL650 V-Strom. Ce fut le déclic, et depuis, l’idée ne m’a jamais quitté.
De retour en France quelques mois plus tard, je passais mon permis avec en tête cette idée fixe : un jour de partirai !
Elément clé, et même, élément indispensable du voyage : la moto.
Loin des standards actuels prônant les gros trails bavarois, j’ai opté pour une moto plus petite, plus simple et surtout plus légère : une Suzuki DRZ 400 S de 2001. Dit comme ça, ça ne fait pas rêver, ça ne sonne pas aventureux, mais pourtant, c’est bien avec cette moto que j’embarque pour une grande aventure ! A-t-on vraiment besoin de plus de 100cv pour rouler à 50km/h sur une piste ?
Un choix qui peut sembler étonnant, mais je voulais une moto réparable sur le bord de la route ; ayant plus de dix ans, à cause du Carnet de Passage en Douane ; adaptée à mon gabarit plus proche d’un hobbit que d’un bûcheron... et aussi, tout simplement, une moto financièrement abordable, car je ne voulais pas faire un crédit sur quinze ans juste pour ce voyage.
Afin de préparer le voyage, des modifications ont été apportées sur la moto :
La moto ainsi préparée, l’aventure peut donc commencer ! A très bientôt pour la suite (et le début) du voyage ! Vous pouvez retrouver mes voyages précédents et d’autres articles sur ce voyage sur mon site autonhome.org.