Eh bien, ce sont les noms des diverses activités (manèges) du March Moto Madness (MMM) de cette année. En divers lieux, les participants ont eu la possibilité de se tester avec leur moto, sur des terrains variés tels que la boue, les cailloux, franchissements, etc...
Le March Moto Madness c’est quoi ?
Le concept est né à la fin du XXème siècle aux Etats-Unis. Le March Moto Madness c’était une bande d’amis et leur gros trails qui se retrouvaient au début du printemps dans les montagnes du Tennessee.
La composante était simple : faire de la balade, tenter des franchissements de troncs, effectuer des passages de gués et apporter beaucoup de convivialité. L’idée a fait mouche, le concept a évolué et a pris de l’ampleur. Depuis 2006, le MMM est un événement international qui se déroule simultanément aux USA, au Japon, en Espagne, au Royaume-Uni et à Taiwan.
Dix ans plus tard, le MMM débarque en France.
Depuis 2016 l’organisateur d’événements motos Cocoricorando est le coordinateur de cet événement en France. Conçu pour les grands enfants avec leurs trails et maxi-trails. Les aventuriers peuvent, en toute sécurité, s’initier, se perfectionner ou même s’éclater dans la conduite Offroad avec leurs motos.
Pendant quatre ans, le MMM France avait pris ses quartiers à Dreux, près de Paris. Cette année, après deux ans « off » (Covid oblige) le MMM a repris ses activités et a déménagé dans l’extrême ouest de la Bourgogne. Plus précisément à Dampierre-sous-Bouhy, dans le département de la Nièvre (58).
Mais qui sont-ils ?
225 participant(e)s âgés de 20 à 76 ans sont venu(e)s de tous les coins de la France, de Belgique, d’Allemagne et aussi de Suisse.
Hommes, femmes, jeunes et moins jeunes, experts ou débutants, le dénominateur commun de tous ces motocyclistes c’est de passer un super week-end récréatif. Pour les plus courageux, ce sera logement sous tente.
Pour nous, les romands de la région lémanique, rendez-vous est pris à St-Cergue le vendredi à midi pour un trajet d’environ 440 km. Les motos sont bien chargées avec tente et sac de couchage ainsi que des habits chauds. Les nuits sont encore fraiches, mais la météo annonce du soleil pour tout le week-end.
Après 5 heures de route, arrivée à Dampierre-sous-Bouhy. Un joli petit village bourguignon un peu...perdu, il faut bien le dire.
Un cadeau de bienvenue, sous la forme d’un t-shirt de souvenir, ainsi qu’un plan des différentes activités avec des informations et instructions, nous sont donnés à notre arrivée.
Retrouvailles avec les « anciens », échanges et conseils aux « nouveaux », installation du campement et changement de tenue.... ça démarre fort avant le repas du soir pris en commun. De la Tartiflette mitonnée dans d’énormes casseroles est au menu.
La surprise du chef !
Lors du repas, Yann, le boss et son adjoint Romuald nous donnent quelques indications supplémentaires et nous proposent, pour ceux qui le souhaitent, une première activité nocturne.
Effectuer un tour de manège sur le circuit des Trolles. Un circuit relativement facile...de jour ! Mais de nuit, à la lueur des phares pas toujours adaptés, la donne change. Erreur de pilotage, glisse, dépassements improbables sont à l’affiche de cette première soirée. Le week-end s’annonce bien !
Et c’est parti !
Samedi, petit déjeuner à partir de 7 heures suivi du briefing obligatoire. Le mystère des divers noms bizarres se lève ! Ce sont les noms des divers ateliers, sur lesquels on peut apprendre ou se perfectionner au maniement de sa moto.
Pour commencer, notre équipe décide d’aller faire la balade tout-terrain de 60 km. Muni de nos GPS, chargés des tracés GPX envoyés par l’organisation quelques jours avant la manifestation, nous allons à la découverte de la Bourgogne profonde.
Cette région est un paradis pour les motards. Tant pour les terreux que pour les bitumeux. Il y en a pour tous les goûts.
Au retour de cette belle balade, on s’attaque aux divers ateliers. Nous commençons avec le P’tit Cross. Un petit parcours fun, proposant virages serrés, bosses et franchissements, permettant de s’initier ou de s’amuser tout simplement.
D’autres tentent l’Escargot. Le but est de prendre le plus de temps possible pour effectuer le parcours, sans poser pied à terre. La concentration est au maximum et pour une fois, on essaye de rouler le plus lentement possible.
Bref, ces manèges aux noms si particuliers ont apporté leur lot de plaisir. Vivement mars 2023 afin de se retrouver, toutes et tous, on ne sait encore où ! Le tarif de € 345.- ne devrait pas bouger.
Pour plus d'information, consultez le site officiel de Cocoricorando.
Merci à Cocoricorando pour l'organisation.
Texte et Photos : Renate Sinz