"Le flat track, c’est de la glisse à l’état pure : perdre l’adhérence de la roue avant et arrière, ce jeu est fondamental dans le pilotage. On a toujours peur de perdre la maîtrise mais on s’en amuse et c’est cela qui me plaît." Pourtant, Serge n’est pas un habitué du flat track bien qu’il soit un touche-à-tout : trial, motocross, vitesse, champion de France de rallyes routiers... Mais il l’avoue lui-même, il doit en partie sa victoire aux transformations qu’il a apportées à sa Yamaha 450, chez lui à Saint-Palais dans le Pays Basque.
On reprend la route pour la France. David nous fait découvrir un petit col de montagne (mont Jaizkibel) d’où on voit la mer. Étrangement les limitations de vitesse ne sont valables qu’entre 8 heures et 15 heures. Les néo-rétro s’en donnent à cœur joie, la BMW de 1981 et les deux Honda CB de 1976 en profitent autrement. Attention aux vaches et aux chevaux sur la route... et plus loin derrière un virage, aux grilles pour empêcher le bétail de passer, bien sûr.
San Sebastian ! En 2015, la belle Art Ride se trouvait à Biarritz. Cette année, c’est dans le port espagnol qu’elle a trouvé refuge. Un entrepôt de béton brut qui s’étire sur quatre étages nous invite à découvrir des motos du début du siècle dernier, Harley-Davidson et Indian principalement mais également des BMW, une Motosacoche ou des side-cars, prêtés par des collectionneurs locaux.
"Pour inspirer les jeunes de l’univers custom" selon Vincent Prat, l’un des fondateurs du festival.
"Peut-être que la vision de la restauration a changé. Aujourd’hui, on laisse les motos dans un jus apparent en reconstruisant la mécanique au mieux. Autrefois, on sur-restaurait peut-être un peu, en les rendant plus neuves que neuves mais cela a évolué."