
Antoine Meister, 25 ans, a abandonné ses études de droit il y a deux ans pour la préparation et la restauration.
Derrière sa cour qui ressemble plus à une exposition à ciel ouvert qu’à un jardin, il s’est mis à rêver d’une rencontre avec des personnes qui partageaient sa passion et il a découvert le Wheels & Waves. Il ne lui a pas fallu longtemps pour convaincre les Gentlemen GVA de l’y accompagner.
Rendez-vous sur une aire d’autoroute à la sortie de Genève. Les voitures se regroupent sur les places pour camion. En convoi de cinq voitures chargées de douze motos, on se met en route. La durée du trajet de 950 kilomètres ne permet pas à tout le monde d’avoir le temps de descendre en bécane. Quatre l’ont fait, on les retrouvera là-bas. Et il y a aussi David, en voyage depuis un mois entre l’Italie et le Portugal. Le festival marquera une halte bienvenue pour lui après 6'000 kilomètres de bourlingue.
Bienvenue au Wheels & Waves ! Cette année les organisateurs ont décidé d’ouvrir un jour plus tôt, histoire de commencer en douceur. Peine perdue, les 10'000 visiteurs annoncés se pressent déjà à la Cité de l’Océan où un village de tentes se dresse près de la plage. Les prépas sont dingues !
Mais on enfourche rapidement les motos pour franchir la frontière espagnole où a lieu El Rollo, la fameuse course de flat track. Construit au centre de l’hippodrome de Lasarte-Oria, le circuit attire la foule, pas seulement des motards, et il y a de quoi : le flat track, c’est des pantins sur des motos de boues qui se jouent des lois de la physique.
D’ailleurs, c’est justement ça qui plaît à Serge Nuques, natif de la région et gagnant de l’épreuve.