Surtout connu pour ses scooters, Kymco n'en est pas moins un constructeur à part entière avec aussi des motos commercialisée en majorité en Asie. La marque taiwanaise a présenté au salon de Tokyo son prototype de moto électrique. Sous son air très passe-partout, recherché par la marque, elle abrite une technologie de pointe.
Le reproche qui est souvent fait aux motos électriques, c'est l'absence de changement de vitesse dans le pilotage. Dans la plupart des cas, un moteur électrique a beaucoup plus de couple qu'un moteur à combustion interne, ce qui élimine la nécessité d'une boîte de vitesses complexe et lourde pour augmenter la vitesse de rotation de la roue par rapport à celle du moteur
Sur la RevoNEX, tout est fait pour que le pilote semble en présence d'une moto normale. Point de ralentisseur électrique mais des freins conventionnels signés Brembo, une fourche Öhlins, du moins sur le prototype. On y trouve aussi une boite de vitesses avec embrayage et surtout un amplificateur de bruit pour les sons mécaniques de la boite de vitesses et ainsi permettre de "rouler au bruit" comme avec un compte-tours.
Seulement voilà, le fonctionnement n'est pas celui d'une moto conventionnelle. On peut planter la première et tourner la poignée, la moto s'en va sans soliciter le levier gauche. L'appeler embrayage est d'ailleurs faux, il agit plutôt comme un réducteur de puissance. En le tirant avant de le relâcher doucement, il laissera progressivement le couple débouler dans la transmission.
A l'instar des Energica et Zero, le look est simple et reconnaissable comme un roadster. Les fabricants préfèrent coller aux modes que faire quelque chose d'excentrique pour la seule raison que c'est une électrique. On s'attend à un lancement de la Kymco RevoNEX dans le courant de l'année 2021.