
Alors, nous allons tout de suite calmer vos ardeurs en vous annonçant qu'il s'agit d'une production unique effectuée par un simple fan de la marque aux 3 diapasons. En effet, Andrew Stagg originaire du Quennsland Subtropical en terre australienne, est le seul auteur de cette superbe préparation.
Partant d'une base de 2017 et n'ayant pas tout le matériel à disposition, Andrew a dû aller toquer à la porte de l'atelier Black Cycles à Coopers Plains afin de pouvoir disposer du matériel et de la place nécessaire à la réalisation de cette superbe machine. Une fois en place, Andrew a donc supprimé l'ensemble des éléments de carénage d'origine, puis il s'est attaqué au châssis en coupant le faux cadre arrière avant d'en fabriquer un nouveau pour y acceuillir une selle supermot, ainsi que la nouvelle trappe à essence qui alimente le réservoir de 9 litres.
Laissant un trou béant la ou se trouvait le réservoir d'origine, Andrew a manié à plusieurs reprises des tôles d'aluminium afin de reprendre l'esthétique et le style des Supermots. Ne cherchez pas de machine sophistiquée pour tout ceci, tout a été fait mains, avec une scie à ruban, des pinces, une plieuse et un poste à souder. Mais surtout avec énormément de talent !
Le poste de pilotage a été galement été revu, avec un déplacement du compteur, un nouveau guidon, des nouveaux leviers de frein et d'embrayage, ainsi qu'une nouvelle tête de fourche faite maison. L'ensemble de ce carénage reprend les couleurs "speed block" typique des Yamaha. Le tout a été giclé par l'atelier qui a mis à disposition les outils et autres matériaux à Andrew.
La motorisation n'a pas encore été modifiée en profondeur, mais reçoit tout de même des admissions direct signé K&N, alors que la ligne d'échappement cède sa place à une version made in UK signé Black Widow qui ne pèse que 4,3kg. Une reprogrammation de l'ensemble arrivera dans les prochaines semaine, ce qui devrait donner un rapport poids/puissance plutôt intéressant.
Le travail effectué sur cette MT-07 Supermotard est tout simplement exceptionnel et il est toujours agréable de constater que la passion dépasse régulièrement l'entendement, voire le rendement.
Alors M. Yamaha, à quand une production de série de ce type ?