
Dans le milieu urbain, la part des femmes conduisant des scooters est proche de 20 %. Et dès le 1er janvier 2021, lorsque l’âge minimal autorisé pour les véhicules de la classe 125 cm3 passera de 18 à 16 ans, la présence féminine devrait encore spectaculairement augmenter.
Il était une époque heureusement révolue où le conducteur d’une moto devait être musclé et maîtriser la technique; c’était... il était une fois, il y a bien longtemps ! Les motos et les scooters modernes sont faciles à utiliser, ils sont fiables et s’adaptent parfaitement aux besoins individuels. C’est pour cela que les représentantes du sexe féminin ont depuis longtemps découvert la pratique de la moto et du scooter, qu’elles ont passé du siège de passagère à celui de conductrice. Des dizaines de milliers de Suissesses utilisent désormais, que ce soit dans leur vie quotidienne ou pendant leurs loisirs, des deux-roues motorisés de toutes les tailles et de toutes les catégories.
L’industrie motocycliste a bien sûr une part importante dans ce développement, parallèlement naturellement, à la prise de conscience générale de l’importance de l’égalité des sexes -, puisqu’elle a grandement facilité l’accessibilité et l’entretien des motos. Parmi ces évolutions, on notera:
Dans le secteur des scooters, la part féminine est encore plus élevée que dans le domaine des motos, spécialement pour la classe d’âge des 20 à 30 ans. Parmi les 275'000 véhicules urbains enregistrés en Suisse, 50'000 d’entre eux, soit 20 %, sont conduits par des femmes.
On comprendra aisément les atouts de ce genre de véhicules pour le monde féminin: design élégant, utilisation facile grâce au changement de vitesse automatique et à la légèreté du véhicule, la présence d’un coffre pour le casque, les faibles coûts d’entretien et d’utilisation, sans oublier le côté multifonctionnel des scooters dans la ville et la proche agglomération.