
Selon le chef de la police routière, Patrick Pulh, le but est de permettre une meilleure prévention pour les usagers de la route, mais également de répondre à l'attente des communes, qui, selon lui, s'inquiéteraient de voir leurs boîtiers trop souvent vides.
Patrick Pulh relève également suite à un entretien avec la RTS. "C'est important de pouvoir travailler en étroite collaboration avec l'entièreté des communes. On essaie aussi d'adapter nos besoins et nos capacités technologiques. L'acquisition d'un radar semi-stationnaire, qui finalement, a le principe d'un radar mobile mais peut rester fixe, tout seul, pratiquement une semaine sans ressource humaine, va grandement nous faciliter la tâche", détaille-t-il.
Le coût total pour le renouvellement du parc des anciens radars, mais également l'achat des nouveaux, s'élèverait à 4 millions de francs. Un investissement rentable, puisque le revenu supplémentaire engendré par l'installation des nouveaux modèles rapporterait 10 millions de francs par année.
Toutefois, pour 2018, et malgré une augmentation des contrôles de vitesse de l'ordre de 5%, les infractions sont en diminution. Une situation qui réjouit le chef de la police routière.
Prévention ou pompe à fric, le débat est ouvert...