
La règle est simple : plus un moteur peut prendre de tours, plus la puissance délivrée sera importante, la mouture 2019 du championnat du monde WSBK en est la parfaite illustration.
Un moteur qui prend des tours est un moteur puissant. Et pour ce faire il y a une règle d'or que l'on peut appliquer à l'ensemble des sportives : light is right ! En clair, plus un équipage mobile, vilebrequin, bielle, arbre à came, soupapes,… est léger, plus le moteur pourra prendre des tours avant de casser sous la contrainte.
Jusque-là, le must have était le titane bien plus léger et résistant que l'acier forgé qui compose la majorité des bielles de la production actuelle. Bien entendu, ces bielles futuristes ne sont pas en full carbone, il y aura toujours des inserts en acier pour les paliers de vilebrequin ou les axes de piston, tout comme on en trouve sur le cadre de la BMW HP4 Race par exemple.
Le principal obstacle aux bielles en carbone est la résistance à la chaleur dégagée par le moteur pour la résine qui maintient les trames de fibre de carbone. Or, AWA composite semble avoir trouvé la bonne formule à la fois de résine, d'espacement et de volume des fibres de carbone.
Et bien entendu ces magnifiques objets, qui finiront cacher au fond d'un moteur, ne sont pas destinés au commun des mortels. Pour indication Lamborghini s'intéresse également à cette technologie qui sera très… coûteuse.
On risque plutôt de retrouver ce genre de bielles dans des catégories comme le dragster top fuel, la F1 ou voire même plus proche de nous le MotoGP. Mais on ne peut que rester admiratif devant cette nouvelle technologie.