
Le programme de sécurité routière "Via Sicura" doit être assoupli près de trois ans après son entrée en vigueur.
Le texte déposé par Fabio Regazzi (PDC/TI) voulait assouplir "Via Sicura" et supprimer "le caractère mécanique et excessif des mesures contre les chauffards" qui conduit à des résultats "disproportionnés voire choquants".
Et le conseiller national de citer l'exemple d'un automobiliste au passé irréprochable qui peut désormais être condamné à un an de prison et à un retrait de permis de deux ans s'il roule beaucoup trop vite, sans avoir provoqué d'accident.
La majorité de droite a estimé les peines trop sévères. La gauche a vainement plaidé pour le respect de la volonté populaire, favorable à davantage de fermeté envers les chauffards, a plaidé Valérie Piller Carrard (PS/FR), au nom de la commission.
Par 102 voix contre 85, la Chambre du peuple a aussi enterré l'initiative parlementaire de l'ancien conseiller national Christoph Mörgeli (UDC/ZH). Son texte visait à unifier la marge de tolérance pour les appareils radar et laser.