Un article publié dans notre journal (paru dans l’édition du 30 mars et lu plus de 35 000 fois sur notre site internet) et un événement relayé sur les réseaux sociaux… Et voilà que la communauté motarde s’est mobilisée, hier, sur le parking de Dafy Moto, à Sausheim, en faveur de Maxime Zisswiller, précisément en conflit avec cet équipementier sur le montant de l’indemnisation proposée pour sa Yamaha FZ1, déclarée épave (lire le point de vue de Dafy Moto ci-dessous).
Une quarantaine de motards le matin et presque le double l’après-midi : ils sont venus nombreux, et parfois de loin (Belfort, Pontarlier et même Paris), pour apporter leur soutien à Maxime Zisswiller. « Je suis agréablement surpris de voir que les motards sont toujours aussi solidaires, car parmi tous ceux qui sont là, je n’en connais qu’une poignée » , remarque le Brunstattois.
« Il y a eu une erreur, il faut assumer. Ce n’est même pas une question d’argent, c’est une question de principe » , estiment les uns. D’autres dénoncent le « comportement anticommercial du gérant » du magasin de Sausheim et de la direction nationale du réseau. « Dafy France n’a rien compris au monde des motards , s’insurge l’un deux, 65 ans et 800 000 km au compteur. C’est la dernière fois qu’on me voit ici » , assure-t-il. Comme lui, ils ont été quelques dizaines, hier, à rendre leur carte de fidélité en signe de mécontentement.
Depuis la divulgation de cette affaire, rien n’a changé pour Maxime Zisswiller. « Je fais face à la mauvaise foi caractérisée d’un professionnel qui a fait une erreur, la reconnaît, mais ne veut pas la réparer et au mépris de la direction. » L’indemnisation de Dafy Moto s’élève à 3800 €. Insuffisant aux yeux du motard, qui réclame, justificatifs à l’appui, un complément monétaire ou en équipements. « Je veux qu’ils réagissent et qu’ils assument. Je réclame juste la valeur de la moto et des accessoires, soit 2700 €. »
Et si le rassemblement sur le parking de Dafy Moto à Sausheim et la mauvaise publicité ne suffisent pas, Maxime Zisswiller est prêt à se rendre à Beaumont, dans le Puy-de-Dôme, afin de bloquer, avec d’autres motards, l’accès au siège social de l’entreprise.
Affaire à suivre...