
Selon cette dernière (voir le tableau), de nombreux offices cantonaux de la circulation encaisseraient plus d'argent qu'il ne le faut pas : "le rapport entre le produit et les charges devrait se situer en deçà de 100%".
L'AFF enfonce le clou en précisant que : "Un indice de plus de 100% constitue une violation du principe de la couverture des coûts".
Au final, ceci ressemble fortement à une forme d'impôt indirect déguisé, ce que dénoncent plusieurs groupements, comme la Fédération Romande des Consommateurs ou encore M. Meierhans (Monsieur Prix).
Nos confrères du Matin.ch on contacté quelques responsables des différents bureaux des autos romands. Voici une partie de ces entretiens ou la langue de bois reigne :
"Nous sommes en léger bénéfice, c’est vrai. Mais ce n’est pas notre but. Nous prendrons les mesures nécessaires si la situation se vérifie sur plusieurs années..."
"La direction du Service des automobiles examinera si cette étude mérite l’attention qu’on lui porte et, le cas échéant, nous discuterons des conclusions qu’il faut en tirer..."
"Très surpris par les chiffres de l’AFF ! Cela dit, j’estime que, compte tenu de l’effet conjoncturel et du nombre de dossiers traités par notre office, nous sommes plutôt bien situés..."
Au final, nous constatons que cela fait des années que les consommateurs que nous sommes se font plumer en toute impunité! Vous vous doutez bien que les différents bureaux des automobiles ne feront pas marche arrière et en aucun cas ne rembourseront les excédents des différents exercices.
Qui a dit qu'en Suisse nous étions des vaches à lait ?