
Le Boss, Clemens Neese, a repris les droits de la marque après de nombreuses tractations, en estimant le prestige et la reconnaissance de la marque intacts et bien dans l’esprit de la moto exclusive qui se dessinait dans sa tête.
Seule moto au monde à faire appel à une telle motorisation, la nouvelle Horex développe une cylindrée de 1218 cc gavée par un compresseur Rotrex C-series radial, le tout dans un encombrement de 43 centimètres, soit celui de nombreux quatre cylindres ! Côté culasse, celle-ci est unique mais abrite les 6 chambres de combustion. Chaque chambre comporte trois soupapes (deux d’admission, une d’échappement). Horex précise que la distribution comporte trois arbres (TOHC pour Triple Over Head Camshaft) : on imagine donc qu’un arbre central doit actionner les soupapes sur chaque banc de cylindre, les arbres extérieurs étant alors dédiés chacun à leur propre banc. La boîte de vitesses renferme six rapports, et la transmission secondaire s’effectue par courroie crantée.
Le constructeur promet près de 200 cv à 8’500 tr/min et, surtout, un couple supérieur à 150 Nm. Le poids à sec est annoncé par Horex à 239 kg et la vitesse maxi (limitée électroniquement) devrait s’établir aux alentours des 250 km/h.
Le style mêle les canons de beauté classiques aux technologies les plus actuelles, avec la mise en valeur d’un châssis aluminium entourant le moteur. Gros travail aussi sur les assemblages et les finitions, histoire de bien démarquer la petite dernière de la production actuelle. On remarque aussi l’impressionnante fourche inversée de 50 mm, le monobras arrière et la transmission par courroie ou l’original silencieux à trois sorties latérales.
L’engin semble prometteur, espérons que cette renaissance se donne les moyens de devenir une success story à la mode « Triumph » plutôt qu’un retentissant échec à la mode « Voxan » !