Cette moto a été présentée comme un prototype sur l’île de Man en juin puis a été exposée à Berlin pendant la fête du centenaire. Avec un engin aussi abouti, on se doutait qu’il allait débarquer sur le marché sous peu. Voici les détails que l’on attendait de découvrir.

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Sur la base de la nouvelle S 1000 XR déjà animée par un 4 cylindres en ligne, BMW Motorrad a choisi d’y greffer le moulin de sa supersportive S 1000 RR. Résultat ? 201 chevaux à 12’750 tr/min, 113 Nm à 11’000 tr/min, rupteur à 14’600 tr/min. Pour offrir un maximum de sensation de poussée, elle prend une couronne de 47 dents (contre 45 pour la S) et raccourci même ses 4, 5 et 6e rapport de boîte. Selon BMW, c’est l’arme ultime pour qui cumule les trois utilisations : balades sportives, voyages longues distances et même claquage de pendule sur un circuit.

Etant donné que c’est un moteur de sportive, l’électronique est semblable avec le réglage du frein moteur, plusieurs cartographies, contrôle de wheeling, Shift Assistant Pro bidirectionnel, Launch Control, etc.

Aussi appelée M XR, elle profite du restylage de la S 1000 XR pour se faire une beauté et y ajoute sa dose de sportivité. Elle sortira par exemple d’office des chaînes de montage avec des jantes en aluminium forgé. En option on pourra y mettre les rétroviseurs en bout de guidon (illustrés sur les photos) ainsi que le pack M Competition pour mettre des habillages en carbone partout, les commandes reculées taillées masse, des jantes ThyssenKrupp en carbone et le module GPS de suivi de performance sur circuit, pour chronométrer ses tours. Avec ce pack, la moto est 3 kg plus légère (surtout grâce aux jantes), donc 220 kg à sec. Bon nombre de ses pièces existent en options indépendantes, si besoin.

Le look de la moto est compact, mais très dense. Vue de profil, on a l’impression de voir quelque chose de massif. Habillée jusqu’au sabot, ses formes sont très athlétiques. Son arrière dépourvu de phare va à l’essentiel, ce sont les clignotants sur le support de plaque court qui assurent l’ensemble des fonctions. La M XR n’existe qu’en blanc, ou en noir si on s’offre le pack M Competition.

Sur sa routière la plus sportive, BMW Motorrad a disposé des winglet quadruples qui améliorent la tenue de route avec davantage de poids sur l’avant. Dès 100 km/h l’aérodynamique fait son travail, et à 220 km/h on dispose de 12 kg d’appui supplémentaire.

Pour le freinage, c’est un maître-cylindre radial qui est choisi pour coller à l’identité sportive de la moto. Son héritage de la « Lettre la plus puissante du monde » s’étend aussi aux freins, cette 3e moto estampillée M reçoit les étriers de freins directement issus du département Superbike de la marque. Les pinces monoblocs à 4 pistons fabriquées par Nissin et anodisées en bleu portent le logo M et sont les mêmes que sur la M 1000 R et RR.

Comme si cela était indispensable, le Brake Slide Assist que l’on sait installé sur la S 1000 RR est également ajouté à la M XR. On peut ainsi entrer en drift dans les courbes, avec et grâce à l’électronique qui nous empêchera d’en faire trop.

Le système de suspension est le Dynamic Damping Control utilisé par la marque sur les motos de la gamme S qui est installé de série. La fourche est à cartouches séparées dans des tubes de ø45 mm. Directement sur le tableau de bord TFT de 6.5″, on peut intervenir sur les paramètres usuels et même sur le ratio des ressors ; voici la spécificité de la M XR. Les pieds de fourche sont modifiés spécifiquement pour recevoir les pinces de freins M.

Au sommet du T de fourche on trouve des pontets de guidon taillés dans la masse qui tiennent un tube anodisé noir et gravé M 1000 XR au laser. Sa forme est plus orientée vers l’avant. La direction est équipée d’un amortisseur réglable. Mentionnons enfin que la ligne d’échappement titane avec embout carbone est de série.

La BMW Motorrad M1000XR sera vendue CHF 25’980.- et les premières livraisons interviendront en avril 2024. Le configurateur est en ligne ici.

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