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Le premier argument en faveur de RaceBox mini était son GPS cadencé à 25Hz et connecté aux constellations GPS, Glonass, Galileo et Beidou. La position de l’appareil est mesurée 25 fois par seconde, permettant de mesurer précisément les déplacements effectués. Ceci permet une précision de 99.5% au 1/100 de seconde.
Grâce à un grand nombre de circuits déjà pré-enregistrés, la prise des temps lors d’un entrainement est simple, oui, mais à la condition d’avoir une connexion Bluetooth 5.2 active à ce pendant le chronométrage. Ce qui veut dire qu’il faut avoir un smartphone à portée de l’appareil en permanence, donc installé sur la moto.
J’avais craqué pour cet outil peu après sa sortie, mais j’ai rapidement été confronté à l’instabilité du Bluetooth. D’abord avec un smartphone bas de gamme où la connexion était assez aléatoire, puis avec un Redmi dont l’écran fait des siennes mais fonctionne encore parfaitement. Sur 5 jours de roulage, 2 sessions sur 3 n’étaient pas enregistrées. Le téléphone était à portée, non verrouillé comme exigé, bien connecté au moment de monter sur la moto, mais déception au retour au box : pas de data à analyser.
Les fonctions offertes n’ont rien de révolutionnaire, Speedangle proposait déjà d’analyser sa trajectoire avec, comme inconvénient, d’utiliser un Windows. Nous avions aussi testé Race Analyse, qui fonctionne super bien mais uniquement avec abonnement. Et il convient de se connecter à internet pour consulter les data sur une tablette ou un ordinateur.
Dans l’appli, les temps sont séparés en journées, puis en sessions. Dans chacune s’affiche le meilleur tour, le meilleur tour théorique, la vitesse maximale et minimale ainsi que l’accélération max en G, tant en ligne droite qu’en courbe.
En touchant les temps, on ouvre la carte du circuit qui s’affiche de façon sommaire ou en vue satellite. On peut alors analyser sa vitesse, l’angle de la moto, l’accélération, etc, et ce à chaque instant. On peut aussi comparer 2 tours de la même session ou 2 sessions séparées pour voir où l’on gagne et où l’on perd. Exactement ce qu’on attend de ce type d’outil pour progresser.
Ces galères avec un smartphone en Bluetooth : c’est terminé. Place à la RaceBox Mini S qui a une mémoire embarquée et permet d’être utilisée sans connexion Bluetooth active. Toutes les fonctions de la Mini sont conservées : Lap Timer, Drag Meter, GPS 25Hz, prédiction de temps si on l’utilise avec le smartphone en vue. La box est alimentée par une batterie LiPo 1100 mAh offrant jusqu’à 20 heures d’utilisation, un an en veille. La mémoire embarquée permet le suivi de 2 heures de roulage avec le GPS à 25Hz et même 5 heures avec une précision réduite à 10Hz. Il faudra ensuite se connecter pour décharger la mémoire, toujours de façon locale mais synchronisable avec le CloudBl.
La RaceBox Mini S reste aussi facile à installer que la Mini : avec les velcro fournis, avec la vis pour trépied ou l’embase magnétique, mais sur une moto c’est probablement trop risqué.
Au moment d’écrire ces lignes, la RaceBox Mini S est en pré-commande à un tarif avantageux. Elle se placera ensuite financièrement entre la Mini et la version Standard avec son écran, soit 229€, 299€ et 489€. Les premières livraisons devraient avoir lieu fin Mai, dans l’ordre des pré-commandes reçues. Toutes les infos et commandes sur le site de RaceBox qui livre partout.