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Sur le marché, les supermotard de petite cylindrée sont très présents, car il y a de la demande pour les jeunes de 16 à 18 ans. En plus grosse cylindrée, ces motos se font rares. Moyenne cylindrées, ce sont des enduros transformées le plus souvent. Grosse cylindrée, il y a les 3 700 KTM, Husvarna et Gasgas, ou la Ducati Hypermotard Mono. Avec la DR-Z4SM, Suzuki arrive avec un produit inédit, où ils n’ont pas de concurrent, avec en plus la facilité d’une moto pensée pour la route et non une moto de compétition modifiée.
Le moteur est un monocylindre 398 cm³ avec double arbre à cames en tête, lubrification par carter demi-sec, injection électronique, double allumage et papillon contrôlé par une poignée de gaz électronique. Du coup, il y a des modes de conduite avec diverses cartographies et un contrôle de traction STCS qui dispose d’un mode Gravel pour la faible adhérence.
Les deux soupapes d’admission sont en titane, celles d’échappement sont creuses et remplies de sodium. De nouveaux profils d’arbre à cames permettent une course d’admission plus importante et un chevauchement optimisé des soupapes. Carte et piston sont conçus pour réduire les pertes mécaniques de 20%, permettant un fonctionnement plus silencieux. La boite de vitesses regroupes 5 rapports.
La tubulure d’admission pour la boite à air améliore le couple à bas régime, grâce à moins de résistance à l’aspiration. On compte 38 chevaux à 8’000 tr/min et 37 Nm à 6’500 tr/min. Une puissance adaptée pour faire de l’une ou l’autre de ces nouvelles DR sa première moto.
Le châssis fait appel à des valeurs sûres : cadre simple berceau dédoublé en acier, bras oscillant en aluminium qui est plus que du tube carré et boucle arrière vissée en alu aussi. Pour avoir pleinement de contrôle de la Z4S, elle est équipée d’un guidon conique en aluminium avec des poignées semi-gaufrées. La moto ne pèse que 151 à 154 kg selon la version.
Le look est simple et efficace. Le design des plastiques provient sans aucun doute de feu la gamme offroad de Suzuki, avec les deux flancs pointus avec le 4 bien en valeur. Le pare-boue avant est en position haute, conforme au look recherché sur le segment et le phare se résume à un lenticulaire bi-focale dans la plaque numéro : moderne, épuré, juste l’essentiel. Le support de plaque est assez réussis, toujours trop long diront certains. J’aurais aimé un échappement plus motocross, mais ce cylindre en inox est déjà pas mal.
La DR-Z4SM équipe des suspensions KYB de 260/270 mm de débattement offrant une garde au sol de 260 mm et une hauteur de selle de 890 mm. Les deux jantes à rayons sont des 17 » avec des pneus Dunlop Sportmax Q5A en 120 devant et 140 derrière. Son ABS peut être désactivé à l’arrière si on souhaite apprendre à faire glisser l’arrière au freinage. Le SCTS (Suzuki Traction Control System) peut être réglé sur 3 positions (1-2-Gravel) ou totalement désactivé. Le frein avant à une taille majorée, ce qui est toujours le cas sur une Supermotard.
La DR-Z4S est la sœur « Dual Sport » qui a reçu des gènes enduro. On y trouve des suspensions KYB de 280/296 mm de débattement, fourche dorée, pour une garde au sol de 300 mmm hauteur de selle 920 mm. Le constructeur a choisi une roue de 21″ à l’avant et 18″ à l’arrière, avec des pneus IRC GP-410 aussi à l’aise sur route que sur les sentiers. L’ABS est presque le même, mais peut totalement être coupé. Le STCS est identique à la version supermotard.
Il y aura 4 couleurs au catalogue, deux pour chaque déclinaison : Champion Yellow / Solid Special White ou Solid Iron Gray en DR-Z4S. La jaune est très évocatrice pour les nostalgique de la présence de Suzuki sur la scène motocross. En supermotard, le choix est plus consensuel : Sky Gray ou Solid Special White.
Les prix de vente ne sont pas fixés à ce jour, tout comme la livraison interviendra début 2025, sans plus de précision.