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Le design rend hommage à la première Monster, avec un réservoir « dos de bison », un phare rond à LED, une boucle arrière courte et une ligne plus ramassée. La selle a été abaissée à 815 mm pour améliorer l’accessibilité, et les coordonnées GPS de Borgo Panigale apparaissent sur les flancs en clin d’œil à son lieu de naissance.
Sous le réservoir, on trouve le bicylindre en V de 890 cm³ à calage variable (IVT). Il est dégonflé par rapport à la Streetfighter V2 et affiche 111 ch à 9’000 tr/min pour 91 Nm à 7’250 tr/min. Plus compact et plus léger que le Testastretta précédent, il offre un couple disponible sur une large plage d’utilisation et des intervalles d’entretien étendus à 45’000 km pour le jeu aux soupapes.
Le châssis monocoque en aluminium utilise le moteur comme élément porteur et permet d’abaisser le poids à sec à 175 kg. C’est la deuxième itération de la Monster depuis l’abandon du châssis tubulaire. La partie-cycle s’appuie sur une fourche inversée Showa de 43 mm et un amortisseur arrière réglable, tandis que les freins Brembo à étriers M4.32 et disques de 320 mm assurent la puissance de décélération.
L’électronique repose sur une centrale inertielle à six axes, donnant accès à l’ABS sur l’angle, au contrôle de traction, à l’anti-wheeling, au contrôle de frein moteur et au quickshifter DQS 2.0. Quatre modes de conduite – Sport, Road, Urban et Wet – sont paramétrables via un écran TFT de 5 pouces compatible avec le système multimédia Ducati et la navigation turn-by-turn.
Deux versions seront proposées : la Monster standard et la Monster +, dotée d’un capot de selle passager et d’une tête de fourche (petit saute-vent). Les coloris annoncés sont Ducati Red et Iceberg White, avec déclinaison A2 disponible (max 95 ch en débridé). L’arrivée en concession est prévue en février 2026, au prix de départ de CHF 13’490.-, 300.- de plus pour la Monster +. Découvre la moto et configure-la sur le site officiel.
