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Fin 2021, la disparition d’une genferei remet au goût du jour les amendes pour stationnement d’un deux-roues sur un trottoir. Sur les véhicules en infraction, on pouvait trouver une communication qui assurait que le stationnement sur emplacement marqué resterait gratuit et illimité pour les deux roues.
Rappelons que 57’000 deux-roues sont immatriculés sur le canton et qu’il y a 13’900 places comptées sur le canton. Même s’il parait absurde de créer une place par véhicule, la proportion de 24% peut sembler très faible.
Cependant, l’un de nos lecteurs s’est plongé dans le Plan d’actions du stationnement 2020-2025, lequel a été approuvé par le Conseil d’Etat le 29 juin 2022 et mis en consultation jusqu’au 21 septembre 2022. L’action numéro 12 indique ceci : « Examiner la pertinence de limiter la durée de stationnement des 2RM sur voirie ainsi que la tarification des places ».
Magie, dans moins 3 ans on pourrait voir des places payantes
Il aura suffi de 6 mois pour qu’une communication contredise les projets étudiés en coulisse. Un bon coup de couteau dans le dos des usagers qui occupent 5x moins d’espace que le conducteur seul dans sa voiture. Alors que les annonces officielles sont de favoriser les transports en commun ou la mobilité douce, les décideurs semblent à court d’arguments ou de moyens pour les rendre attractif au plus grand nombre. Si on ne peut pas les rendre intéressant aux yeux de certains, la persécution semble être le prochain moyen de persuasion.
En rendant non seulement payant mais aussi limité dans le temps le stationnement des deux-roues, on pénalise un grand nombre de travailleurs du centre-ville qui n’ont peut-être pas d’autre choix pour se rendre sur leur lieu de travail. De plus, avec le nombre grandissant de deux-roues urbains électrique (des estimations montrent que dans 10 ans, au minimum 50% du parc sera électrique) ce moyen de déplacement devrait conserver son stationnement gratuit.
Pour contrer ce genre d’étude, une pétition en ligne a été lancée. N’importe qui peut la signer, où qu’il soit. Il faut seulement cliquer une première fois sur le site et valider ensuite dans l’e-mail que l’on reçoit. Logique implacable : plus il y a de signature, plus la pétition a de poids.
