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Commençons par une commémoration : le col du Stelvio fut ouvert à la circulation en 1825. Cet incontournable du roadtrip alpin en moto a donné son nom au trail routier de Moto Guzzi sorti l’an dernier. À l’occasion de cet anniversaire, le constructeur italien commercialise une édition limitée à 2’758 exemplaires de Stelvio Duecento Tributo, soit l’altitude en mètre au-dessus de la mer de ce col.
Cette Stelvio reçoit une livrée spéciale bleu-blanc-rouge qui intègre des détails comme des virages en épingle (le col en compte 88) ou les coordonnées GPS du sommet du Stelvio Pass. La grille de radiateur fait ici partie de l’équipement de série, à l’instar du système PFF Rider Assistance Solution. Avec ses radars dans la face avant et à l’arrière, la moto embarque les fonctions d’avertissement de colision à l’avant, les avertissements de présence dans l’angle mort et l’assistance au changement de voie.
Selles et poignées chauffantes, béquille centrale, système de surveillance des pressions TPMS, quickshifter bidirectionnel et interface de connectivité Moto Guzzi MIA font tous partie de la dotation de série sur l’édition limitée. Son prix et la date de commercialisation ne sont pas connus.
Moto Guzzi V100 Mandello
La marque fête un autre anniversaire, celui de leur soufflerie qui fut inaugurée le 12 avril 1954 et marquant un changement de paradigme dans l’industrie. On ne fait plus avancer la recherche avec des essais ratés, mais on étudie précisément les gains et les pertes de chaque décision. Grâce à Carlo et Giuseppe Guzzi, ils ont fait figure de pionniers dans le design et l’ingénierie moto italienne et mondiale.
À sa sortie, la V100 Mandello était la première moto dotée d’une aérodynamique active. L’édition spéciale « Wind Tunnel » marque les esprits en portant le trim emblématique des couleurs Moto Guzzi : une carrosserie rouge éclatante habillée de graphiques noirs et un arrière noir. Avec sa fourche et ses caches culasse dorés, mais des jantes noir brillant, elle incarne l’élégance de la marque. Sur le côté, le très beau logo Wind Tunnel 1954 se porte fièrement.
L’équipement de cette série spéciale intègre est identique au nouveau pack d’équipement S de la V100 Mandello.
La V100 Mandello S est déjà bien équipée de base, avec les suspension semi-active Öhlins Smart EC 2.0, la plate-forme inertielle, l’ABS en virage et le shifter bidirectionnel Quick Shift, ainsi que la plate-forme multimédia Moto Guzzi MIA, le capteur de pression des pneus TPMS et les poignées chauffantes. Pour 2025, ils y ajoutent le PFF Rider Assistance Solution déjà évoqué sur la Stelvio ci-dessus.
Pour toutes les V100, le moteur se conforme aux normes Euro5+ et de nouvelles couleurs matte métallisée rejoignent le catalogue :
- Blu Oceano
- Grigio Titanio
Celles-ci sont complétées par des jantes et des cache-culasses noir mat également.
Les S en Verde Ghiaccio et Rosso Lava ont des jantes, la fourche et les cache-culasse en finition or.
La dernière à recevoir un train de nouveautés, c’est la Moto Guzzi V7. Quelque peu retouchées et surtout avec un troisième modèle en plus de la Stone et de la Special. Le bicylindre en V, 850 cm³, qui fait toujours face à la route et est refroidi par air adopte des modes de conduite avec différent mapping grâce à la poignée de gaz électronique et satisfait ainsi les normes Euro5+ tout en ajoutant le régulateur de vitesse à l’équipement de série. Il y a 4% de puissance supplémentaire (67.3 ch contre 65), mais surtout un couple beaucoup plus présent dès les bas régimes. 79 Nm à 4’400 tr/min au lieu de 73 à 5’000. 95% du couple est dispo dès 3’500 tr/min.
L’électronique progresse, avec l’arrivée d’une centrale inertielle 6 axes IMU pour un contrôle de traction sensible à l’angle ainsi que l’ABS en virage. Un éclairage entièrement à LED est introduit avec de nouveaux panneaux latéraux. Un gare-boue arrière plus court donne un aspect plus sportif, comme le nouveau look des échappements. Le réservoir en acier de 21 litres reste le plus grand de la catégorie.
Moto Guzzi V7 Sport
Le retour du nom V7 Sport annonce le roadster du genre le plus technologique de l’histoire du constructeur. Déjà, elle a un mode de conduite Sport ajouté aux deux autres. Elle a maintenant une fourche inversée ø 41 mm réglable en précharge, deux disques de frein de ø 320 mm pincés par des étriers Brembo monoblocs. Les doubles amortisseurs du bras oscillant sont égalements ajustables en précharge. Ses jantes en alu coulé sont 1.8 kg plus légères que celles de la V7 Stone, réduisant énormément l’effet gyroscopique.
Sur la V7 Sport, je note les panneaux latéraux en aluminium spécifiques, ainsi que le té de fourche supérieur gravé au nom du modèle. Elle reçoit des rétroviseurs en bout de guidon et une selle noire surpiquée de rouge. Les couleurs proposées sont soit le Grigio Lario en finition pastel, soit le Verde Legnano qui est une couleur historique de la V7 Sport.
La V7 Stone, c’est la plus discrète avec le charme simple d’une mécanique entièrement noir et des jantes à 6 branches. Deux peintures satinées sont proposées : Nero Ruvido et Blu Profondo.
V7 Special porte le classicisme, avec de nombreuses pièces chromées et deux finitions brillantes : Nero Smeraldo et Bianco 1969. La Special a droit a des jantes à rayons dont les cercles sont polis et les moyeux sont noirs.
