Publié le: 16 juin 2024 par Patrick Schneuwly
Motul NGEN 5 et 7, deux huiles plus respectueuses de l’environnement

Pour pérenniser la pratique de la moto, Motul planche sur des huiles moins gourmandes en ressources, notamment en traitant et réutilisant des huiles moteur usagées. C’est ce qui distingue la NGEN 5 et NGEN7 de leur équivalent 5100 et 7100.

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Lors de la production d’huile moteur, en tous les cas celles d’origine minérale, l’extraction des matières premières fossiles et toute la chaîne de traitement qui suit, a un fort impact en émission de CO2. Les pétroliers étant logiquement pointés du doigts à ce sujet, Motul a investit dans un processus complexe de régénération d’huiles usagées. L’option d’utiliser massivement des huiles d’origine organiques n’en étant pas vraiment une (problèmes de monoculture, détournement de ressources de l’agroalimentaire vers l’industrie pétrolière qui engendre une diminution de quantité de nourriture produite en certaines régions), l’entreprise française a fait ce choix et communique maintenant sur ce sujet.

La régénération d’huiles peut s’inscrire dans une économie dite circulaire, car la matière première se trouve en quantité dans les bacs à huiles de tous les ateliers et elle parcourt des distances plus faibles pour être traitée et réutilisée.

Le nom NGEN choisi pour ce nouveau type d’huile qualifie la nouvelle génération de lubrifiants, qui intègre justement ces huiles recyclées (ndlr : ce n’est pas le mot utilisé par Motul, pensant ce terme peut-être trop péjoratif). Pour le marché moto, ce sont principalement les NGEN 5 et NGEN 7 qui sont adaptées, la NGEN NHYBRID n’est pas pertinente.

Pour une moto exécutant principalement des trajets quotidiens, des longs voyages routiers, avec une utilisation principalement de loisir touristiques, c’est la NGEN 5 qui est recommandée. C’est une huile qui met l’accent sur la durée de vie et un bon rendement énergétique avec 75% d’huile régénérée. Elle a les mêmes additifs et esters que la 5100, mais ses résultats aux tests de qualité internes sont meilleurs.

Pour une utilisation plus sportive, où la performance entre en ligne de compte, Motul préconise la NGEN 7 qui offre une résistance plus élevée aux hautes températures. Celle-ci aussi a les mêmes additifs et esters que la 7100, avec 50% d’huile issue du parcours circulaire. Cette huile convient autant aux motos, qu’aux quads et SSV.

NGEN 5 et NGEN 7 sont disponibles en 4 viscosités : 10W30, 10W40, 10W50 et 15W50. Le prix d’un 1 litre de NGEN 5 varie de Fr. 18,10 à 22,30 selon la viscosité, la NGEN 7 va de Fr. 26,50 à 27,90.

Quant à la gamme 300V plébiscitée pour les motos de hautes performances, il n’est pour l’heure pas prévu d’y intégrer de l’huile régénérée. Motul pense que cette clientèle n’est pas prête à faire ce pas, bien que les tests démontrent des performances équivalentes. En compétition, les carburants et lubrifiants synthétiques feront cependant leur entrée au plus haut niveau, car les fédérations commencent à imposer ce genre de consommables dans leurs règlements techniques.

En Suisse, les produits Motul sont importés par hostettler ag, les produits peuvent être commandé sur leur site ou chez de nombreux revendeurs.