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Le constructeur français avait jusqu’alors un rôle majeur dans la compétition moto, notamment en MotoGP depuis 2016. Cependant, la marque n’a pas brigué de nouveau contrat au terme de la saison 2026, ne voulant pas équiper toutes les catégories « prototypes » (MotoGP, Moto2, Moto3, MotoE, Red Bull Rookies Cup et les Talent Cup de trois régions du monde).
Ils cèdent la place à Pirelli en MotoGP, tandis que Michelin se tourne vers WSBK. Ce “échange de partenaires” confirme l’inversion des rôles entre les deux manufacturiers.
Michelin n’est pas un nouveau venu : dans les années 2000, la marque s’était illustrée en WSBK, remportant 12 titres mondiaux. Aujourd’hui, elle prévoit de revenir dans la compétition pour mettre en valeur ses technologies issues à la fois de la piste et de la production de série.
Malgré l’évolution du plateau, WSSP300 disparait pour les WSPB, l’accord avec Michelin englobe toujours cette catégorie, montrant la volonté de la marque de s’imposer sur l’ensemble des disciplines jusqu’en 2031.
Michelin explique ce choix par sa motivation à fournir des produits proches des utilisateurs plutôt que des gommes pour des machines prototype qui sont incomparables à la série. La vitrine technologique offerte par la MotoGP et MotoE est intéressante pour la recherche des limites et pour l’image, mais équiper les motos jusqu’à la Red Bull Rookies Cup représentait trop d’engagement pour une stratégie abstraite comparée aux produits qu’il faut continuer à vendre.