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Publié le: 3 février 2023 par Laure Arbez
Ginger Trip en Équateur – Amérique du Sud – Partie 5

Voyager c’est bien, mais partager c’est mieux !

✅ « GINGERTRIP » c’est le partage de tips pour ton futur roadtrip 🔥
➡ Tu y trouveras une sélection de lieux très sympas, que j’ai découvert soit par hasard ou soit en suivant des conseils de locaux ou voyageurs.

Ici, nous allons parler de l’Équateur !

VOYAGE

LE lieu à ne pas manquer en Équateur !

C’est simple : après avoir traversé un bout de la réserve écologique Los Illinizas, tu empruntes la route de Zumbagua pour rejoindre Quilotoa, à 3 800m. Tu vois le chemin qui part sur la droite ? Fonces et tu te retrouveras à rouler sur l’arrête du volcan ! Sans surprise, ce bout de piste est vraiment magique.

C’est déjà une belle expérience d’accéder à ce chemin qui entoure le cratère… mais ce qui est encore plus beau, c’est qu’au cœur de ce volcan endormi, il y a un lac magnifique ! Sa couleur change en fonction de l’heure de la journée, un véritable spectacle pour les pupilles. Les expéditions scientifiques, et notamment celle de l’équipe du commandant Cousteau, n’ont jamais réussi à définir sa profondeur, ce qui ajoute une touche de mystère à ce lieu ✨

Un chemin tout autour du cratère est accessible à pied, et tu peux même descendre au bord du lac et pourquoi pas, faire un tour en bateau.

❗Point info : l’entrée dans le village de Quilotoa est payante, le prix est de 2$.

Le volcan Chimborazo est impressionnant pour plusieurs raisons. La première, c’est qu’il est très large, sa base fait 20km de diamètre. La deuxième, c’est qu’il s’agit du plus haut sommet des Andes équatoriennes, culminant à 6 268m. La troisième, c’est qu’il est vraiment beau et que le sommet enneigé fait tout son charme.

Une route en fait le tour, mais il est aussi possible d’arpenter les chemins qui se perdent à son pied, ou de partir en trek jusqu’à son sommet (guide obligatoire).

De nombreuses vigognes se promènent autour du volcan : dépaysement garanti !

➡ Point conseil : le pied du cratère se situe à un peu plus de 4 600m, les températures ou conditions métrologiques peuvent être défavorables pour profiter du lieu. Il est préférable de vérifier la météo avant de grimper ! Nous l’avons fait une fois avec du soleil, une fois dans le brouillard… les expériences sont très différentes.

Une magnifique route traverse la Parc national Cajas, elle relie Cuenca et Guayaquil.
Les épingles nous font passer d’une montagne à l’autre jusqu’à arriver en haut du col situé à 4 167m. Le paysage est impressionnant, c’est assez verduré comparé aux cols similaires au Pérou ou en Bolivie.

En redescendant, nous enchaînons mers de nuages sur mers de nuages. Plus nous descendons, plus le brouillard devient chaud… comme l’impression d’être dans un sauna 😶🌫

Arrivés en bas, à 10m d’altitude, la porte du sauna s’ouvre et nous retrouvons une meilleure vision et là… plus de montagne à l’horizon ! Seulement du plat, la mer n’est pas loin…

[Exception, trek à pieds 👣]
Depuis la petite ville de Puerto Lopez, il est possible de rejoindre l’île de la Plata.

Surnommé le « mini-Galapagos », il est possible d’y observer les oiseaux typiques de ces îles.

Le mieux, c’est de s’y rendre pendant la saison des baleines : certes la végétation de l’île est plutôt sèche, mais tout au long du trajet en bateau, les baleines s’approchent, sautent et offrent aux visiteurs un super show !

Nous avons eu le droit à un petit au-revoir de la nageoire, avant que la baleine ne reparte au loin… quel spectacle !

❗Point info : les agences proposant cette excursion se sont alignées sur les tarifs, le prix de la journée est de 40$.

[Exception, trek à pieds 👣]

Il n’était pas du tout prévu que nous fassions les Galápagos. Enfin… nous l’avions mis au programme mais avec tous les aléas et imprévus mécaniques que nous avons eu tout au long du voyage, nous avions renoncé à visiter ces îles.

Et puis… un premier changement de programme, un deuxième, puis un énième et nous voilà dans l’avion pour cet archipel situé à 1000 km de la côte équatorienne !

Tous les voyageurs répètent que les Galápagos « c’est un monde à part »… et bien je confirme ! À peine un pied en dehors de l’avion que nous sommes accueillis par les otaries. Elles sont partout : sur les trottoirs, sur les bancs, sur les plages et même dans les toilettes publiques… ! Tellement partout que ça en devient même étrange de croiser un chien ou un chat.

Il y a beaucoup d’activités à faire pour découvrir ces îles comme plonger avec les tortues, faire du snorkeling avec les lions de mer, pédaler à vélo le long des chemins accompagné d’iguanes, se balader à pied avec les tortues géantes, faire une croisière au milieu de l’archipel, visiter le cœur d’un volcan ou traverser des tunnels de lave… difficile de s’ennuyer !

❗Point info : il y a plusieurs informations importantes à connaître avant de s’y rendre :
– 💲les Galápagos font partis d’un parc naturel payant. L’entrée est de 120$, dont 20$ à l’aéroport de départ et 100$ à l’aéroport d’arrivée.
– ✈ En tant qu’étranger, il faut acheter le billet d’avion le plus cher, sinon il est possible de recevoir une amende lors du contrôle. Cette information est indiquée sur les sites internet des compagnies mais en petits caractères en bas de page…
– 🚤 Il y a des bateaux qui passent d’île en île, mais ils ne vont pas jusqu’aux pontons. Pour accéder à ces bateaux il faut alors prendre un bateau-taxi qui n’est pas compris dans le prix du billet. Chaque trajet se compose alors ainsi : bateau-taxi (1$) + bateau (25-35$) + bateau-taxi (1$)
– 💲Il y a des taxes à payer en arrivant sur les îles (entre 1$ et 10$)

➡ Point conseil : les coûts les plus importants dans ce voyage sont le transport et les activités sur place, mais l’hébergement et la restauration peuvent être très bon marché, cela dépend bien entendu des prestations recherchées.

[Exception, trek à pieds 👣]
L’Équateur regorge de cascades. Surtout côté Amazonie, il est possible d’en voir le long de la route, le long des pistes ou même depuis la tente… pour mon plus grand bonheur !

En empruntant une piste à travers les bananiers pour trouver un endroit où bivouaquer, nous sommes tombés par hasard sur un site appelé « Les 7 cascades ». Il s’agit d’un petit chemin piéton qui longe la rivière. C’est quelque peu boueux et passablement glissant car situé dans une région bien humide, mais plus tu montes, plus les cascades sont impressionnantes ! Aux pieds de quelques unes, l’eau forme des petites piscines naturelles dans lesquelles il est possible de se baigner.

Si tu préfères visiter les cascades à motos, tu peux faire « La route des cascades » qui relie Banos et Puyo. Avec ses nombreuses attractions, elle est beaucoup plus touristique mais tout de même sympathique. Pour éviter de passer par les tunnels qui longent la rivière, tu peux les contourner en empruntant l’ancienne route qui est toujours ouverte. Tu seras beaucoup plus tranquille et tu pourras admirer les paysages !

Je te conseille de t’arrêter à l’impressionnante cascade Pailon del Diablo. Après 20 minutes de marche, tu te retrouves face à une immense cascade dans un décor paradisiaque. La force que l’eau dégage est impressionnante.

➡ Point conseil : pour accéder au site des 7 cascades il faut passer par une petite maison-restaurant en bois, qui gère les accès.

La route E10 est en réalité une piste qui longe une bonne partie de la frontière entre l’Équateur et la Colombie. Elle sillonne les montagnes, le décor est vraiment magnifique tout du long. Le dénivelé est tout de même important car elle passe de 3 400m à 300m et cela se ressent surtout dans les températures.

Plusieurs postes militaires sont présents. Je pense qu’ils sont contents lorsqu’ils croisent quelques personnes, car ils nous ont tous salué avec de grands sourires ! (ou alors ce sont des passionnés de motos).

❗Point info : nous avons fait voler le drone pour quelques plans aériens. Je ne sais pas si c’est à cause d’un brouilleur parce que nous étions proches de la frontière ou à cause d’une défaillance de l’appareil mais il a fait une chute libre dans la forêt, sans qu’on ne retrouve jamais sa trace… soit vigilant si tu veux faire un peu de vidéo 😉

La ville d’Otavalo est notamment connue pour son marché aux animaux (vaches, veaux, poules, lapins, cochons d’Inde, …) mais surtout pour son immense marché aux textiles où il est facile de trouver de beaux ponchos, des couvertures ou autres produits traditionnels.

De nombreux artisans talentueux se cachent dans cette région. Nous en avons rencontré quelques uns :

  • Luis, artisan de cuir
  • Fabine, experte de broderie – Emilio, artisan de musique

➡ Point conseil : il y a un parking gardé juste à côté de la grande place centrale, idéal pour déambuler le long des stands sans avoir à s’occuper de son équipement moto !

Des chemins composés de pavés posés à la main ? C’est dans le parc national Cayambe-Coca que tu les trouveras !

Je préfère te rassurer tout de suite, il y a aussi des pistes roulantes, qui te permettront de reposer tes suspensions.

Situé sur la ligne équatorienne, il est très agréable de se promener au cœur de ce beau parc, entouré de lacs et de sommets. Suivant la météo, il est même possible de voir le volcan Cayambe enneigé.

❗Point info : l’entrée du parc est payante, le prix est de 5$.

Il s’agit d’un court aller-retour mais rien que pour voir ce lac, celà vaut le coup. Il est niché en pleine montagne… et ce qui fait sa particularité c’est qu’on y trouve des îles au milieu !

Il paraîtrait même que des cochons d’Inde seraient sur ces îles et que personne ne saurait comment ils sont arrivés là… J’avoue ne pas être allée vérifier.

Au bout du chemin, des marchands de produits équatoriens, des restaurateurs et des vendeurs de bateau-tour attendent avec impatience ton arrivée. Cela dénature un peu le lieu mais il est possible de faire abstraction et de s’arrêter juste avant pour admirer cette beauté naturelle.

❗Point info : l’entrée du parc est gratuite, il faut simplement s’arrêter à la guérite d’entrée pour s’enregistrer.

➡ Point conseil : il vaut mieux éviter d’y aller le week-end… la semaine c’est beaucoup plus calme !

À propos de Laure

Motarde depuis 2015, j’ai commencé en roadster avant de vouloir continuer mon aventure même lorsque la route n’est plus goudronnée et prendre un trail. C’est devenu plus qu’une passion qui m’a amené à participer à des nombreux stages et même aux sélections pour le GS Trophy en 2021. Plus à mon sujet sur la page de l’équipe.