Publié le: 14 novembre 2024 par Hugo Royer-Hostal
Essai – Une hivernale en Laponie avec Vanucci

Lors d’une hivernale intense d’un mois en Laponie, j’ai testé divers équipements dans des conditions extrêmes, avec des températures ressenties allant jusqu’à -25°C. À l’exception de mes mains et de mes pieds, qui ont montré des signes de froid après plusieurs heures de conduite, mon corps est resté bien protégé. Retour sur cette aventure et les leçons tirées de cette expérience inoubliable.

ESSAI

Les températures chutent, la neige recouvre les paysages nordiques… nous y sommes : nous nous préparons à affronter des conditions extrêmes !

Pour ceux qui osent défier le froid, un équipement adapté est essentiel pour garantir le confort, la sécurité et le plaisir de conduire.

Découvrez les vêtements indispensables de la marque Vanucci que nous avons emmené avec pour cette expédition hivernale !

En Laponie, le froid peut être impitoyable, mais avec une combinaison thermique de qualité, cela peut faire toute la différence.

Pour ma part, j’ai opté pour une combinaison intégrale dotée d’une isolation thermique efficace et de matériaux respirants pour évacuer l’humidité. Il s’agit ici de la tenue 100% mérinos de Vanucci, disponible aussi bien pour le haut que pour le bas grâce au maillot et au legging proposés par la marque.

La tenue

Je suis parti avec la veste Hi Rider III, une veste quatre saisons fabriquée en matière légèrement élastique qui la rend confortable à porter malgré son poids important.

Elle est munie de plusieurs scratch solides à la taille, aux bras et aux poignets qui permettent un ajustement optimal. Revêtue d’une membrane sympatex, la veste respire et surtout reste sèche à l’intérieur par temps humide, le point le plus important lorsqu’on roule par temps froid ! Le col de la veste monte assez pour une bonne protection du vent.

La doublure intérieure est chaude et confortable, et peut être retirée si l’on souhaite rouler par des températures plus clémentes. Pour l’été d’ailleurs, vous pouvez ouvrir la veste grâce à un système de AirVent qui se trouve sur les bras, dans le dos et au niveau de la poitrine.

Le petit bémol se porte sur les poches extérieures qui ne sont pas imperméables, mais heureusement, les poches intérieures le sont (testées et approuvées).

Au niveau des poignets on retrouve un élastique ce qui permet de fermer l’arrivée d’air dans le bras, assez efficace.

Vous pouvez grâce à son zip à 360° raccorder votre veste à votre pantalon.

Pour raccorder la tenue, j’ai pris un pantalon du même nom : le Hi Rider III. Il reprend les mêmes caractéristiques que la veste.

Nous avons pu apprécier la robustesse des matériaux utilisés, notamment les renforts en Kevlar aux genoux et aux hanches, qui offrent une protection rassurante.

Lors d’une des journées enneigées, la membrane climatique Z-Liner a parfaitement rempli son rôle : le pantalon est resté totalement étanche tout en laissant respirer la peau.

Les ajustements à la taille et aux chevilles sont un vrai plus, permettant de personnaliser l’ajustement pour un confort optimal.

En résumé, la veste et pantalon Hi Rider III de Vanucci combinent habilement le maintien au chaud, le confort et la sécurité, rendant la tenue idéale pour les motards à la recherche d’aventures hivernales.

Les bottes

Pour les bottes j’ai chaussé les Vanucci VTB 9. Elles sont agréables à porter, un peu lourdes avec ses 1,3kg au bout de chaque pied, mais on s’y fait rapidement et surtout elles restent confortables.

Un gros scratch au niveau du tibia permet de bien maintenir la jambe aux bottes et deux attaches rapides au niveau de la cheville et du pied permettent de venir serrer la botte et garantir le maintien du pied. Des sangles et boucles de rechange sont en rayon chez Louis, si on en avait besoin.

Après un mois d’utilisation quotidienne dans la neige et les conditions extrêmes de froid, elles ne présentent presque aucune trace d’usure. L’extérieur en Nubuck huilé hydrophobe était une excellente barrière aux éléments.

L’épaisseur de la botte n’est pas trop haute, elle se fait oublier lors du passage des vitesses.

Les accessoires… qui deviennent vite indispensables !

Pour la tête, nous avons choisi la Sympatex Windmaster 2.0. Cette cagoule élastique et fine permet une mise en place facile et garde votre tête au chaud tout en rejetant l’humidité à travers sa couche 100% polyester.

De plus, la cagoule est munie d’un tour de cou qui descend assez bas, ce qui permet une bonne protection contre le vent et surtout fait la liaison entre le casque et la veste. Très utile.

Et enfin, l’équipement le plus essentiel de ce voyage : l’ensemble coupe-vent !

J’ai opté pour la veste VXR-6 et le pantalon VXR-7, des modèles plus épais que les vêtements de pluie classiques, qui ont parfaitement répondu à mes attentes. Après une journée entière sous la pluie et la neige, je n’ai jamais été mouillé.

Pour être certain de pouvoir enfiler l’intégralité de mon équipement, j’ai choisi une taille au-dessus de ma taille habituelle. Un choix judicieux pour plus de confort et de praticité.

Le pantalon, en particulier, mérite d’être souligné : on connaît tous la galère d’enfiler un pantalon de pluie par-dessus la tenue de moto et les bottes. Mais grâce au zip d’ajustement tout le long de la jambe, s’équiper devient un jeu d’enfant.

La veste, elle aussi, est facile à mettre et assure une protection complète contre la pluie et le vent. Les fermetures velcro aux poignets permettent de bien ajuster la manche pour empêcher l’air froid de pénétrer et maintenir la chaleur corporelle.

Un autre point fort de cet équipement est qu’ils sont respirants, ce qui permet un séchage rapide entre deux averses !

Veste, pantalon, les sur-veste et sur-pantalon et sous-vêtements en Merinos existent tous pour homme et pour femme. Rendez-vous au magasin Louis de Etoy pour essayer ces équipements ou à commander sur leur site avec livraison sans frais de douane supplémentaire en Suisse.

Note de la rédaction : pour profiter des propriétés respirantes des vêtements avec des membranes Sympatex par exemple, il faut des sous-vêtements fonctionnels. Si vous portez du coton, il retient l’humidité et est inefficace alors que les vêtements fonctionnels évacuent de l’intérieur vers l’extérieur, de façon identique à la membrane du vêtement de protection.

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