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Cette année fut la toute première édition à Bern mais aussi la toute première après les mesures COVID. C’est avec joie que le public suisse a enfin pu retrouver un salon de motos. En effet, cette fois le lieu d’organisation fut choisi pour faciliter la venue des romands tout en gardant le public suisse-allemand. Les précédents salons se déroulaient à l’autre bout de la Suisse, à Zurich, ce qui était loin pour certains romands. Dans la majorité du salon il était possible de parler français et même parfois italien avec les exposants de marques italiennes. Pour ceux qui craignaient donc devoir fouiller dans leurs vieilles connaissances de l’allemand pour profiter du salon, ça s’annonce plus facile que prévu.
Allons droit au but, qu’est-ce qui était exposé au salon ? Des motos, beaucoup de motos ! Plusieurs marques sont venues exhiber leurs plus belles et récentes pièces. Dès l’entrée on retrouvait les motos Triumph où je n’ai pas hésiter à monter dessus. C’est le propre d’un salon, admirer mais surtout de s’installer sur les motos qui nous intéressent au même endroit.
Le stand Harley un peu plus loin offrait un beau spectacle pour les yeux, un peu indimidant pour moi, mais très séduisant. Les stands Kawazaki et BMW tout au fond occupaient une large place et présentaient leurs engins dans une belle mise en scène. Au centre on découvrait des stands tout aussi attirants avec Honda, Aprilia ou Suzuki. Tous ces stands étaient bien fournis en motos et scooter, ils étaient parfois même plus spacieux et fournis que ceux croisé au salon du 2 Roues à Lyon. Cependant, 3 absences de taille à déplorer : Yamaha, Ducati et KTM.
Outre les motos, il y avait aussi plusieurs stands qui exposaient des scooters et des vélos, notamment plusieurs gammes électriques tel que Zero et Silence. Il faut dire que cette année, l’électrique fut grandement exposé. Il restait tout de même minoritaire au salon et les stands étaient moins fréquentés que les autres engins à essence. Il y avait aussi évidemment plusieurs stands d’équipements, soit des concessionnaires soit des fabricants. Certains stands offraient une ligne de déstockage, c’était une excellente occasion de s’offrit des équipements tout en les testant avant l’achat. En se baladant un peu on retrouvait des propositions de customization de motos, certaines étaient impressionantes.
Le salon a bien misé sur les loisirs, il était possible de se tatouer et percer sur place. Plusieurs stands d’alimentation offraient de la bière et des plats chauds. Les beaux jours ont permis de profiter de moments de pauses à l’extérieur où il y avait des show de freestyle avec Mat Rebeaud notamment.
Au rez-de-chaussée des stands exposaient de vieilles motos de collection qui firent le bonheur des passionnés et même des novices, il était difficile d’esquiver la beauté des anciens modèles.
Un peu plus loin il y avait des ateliers mécaniques pour vélo et moto qui attisèrent la curiosité du public. La finale du championnat d’Europe de mécanique deux roues se tenait simultanément au salon. En plus de tout ça chaque jour des concerts étaient organisés, il était possible d’y accéder si on avait le pass complet.
Au sous-sol, des spectacles de performances motocross, du Street Freestyle et des démonstrations Trial se déroulaient sur des pistes aménagées. La queue pour accéder à cet espace était assez longue mais en valait la peine. Pour assister à des spectacles, concerts et profiter de tous les stands il fallait compter une bonne demi-journée ou mieux, une journée entière.
L’organisateur BERNEXPO a recensé 40’000 visiteurs pendant les quatre jours de la manifestation. La deuxième édition du motofestival se déroulera au même endroit du 28 février au 3 mars 2024. En 2024, il ne faudra pas choisir entre Berne et Lyon, le Salon du 2 Roues français sera du 7 au 10 mars.