
Nos vous l'avions présenté quand nous l'avons reçu, Iristab c'est un objet noir et vert fluo, équipé de connectiques sur l'arrière et une place d'accueil pour la caméra. Cette place est modulable pour accueilr trois types de caméras : rectangulaire, demi-cylindrique et cylindrique.
A chaque type convient des pièces d'adaptation spécifiques : une pour transmettre la rotation et une pour limiter le porte-à-faux des caméras qui dépassent. La première se fixe au moteur au moyen d'un velcro rigide, la seconde se visse à l'avant du boîtier et est équipée de roulements pour soutenir le poids de la caméra. Ces pièces en alu taillé dans la masse sont un argument de qualité qu'Iristab met en avant.
Les connectiques arrières servent à deux choses : brancher un module GPS externe qui corrige l'horizon quand le module interne perd en précision et, l'autre prise sert à connecter l'alimentation qui est assurée par une batterie USB externe. L'appareil devient plus léger (163g nu) et on peut utiliser plusieurs batteries durant la journée.
Pour fixer Iristab sur votre moto, le fabricant vous envoie un jeu de velcro autocollant 3M qui collent extrêment bien. Une fois posé, l'effet autoagrippant est très puissant et maintient parfaitement l'accessoire. Seulement, trouver un emplacement où poser l'appareil où il ne dérange pas et où il cadre une image intéressante est assez compliqué, suivant la moto !
Pour notre essai, nous avions l'inventeur sous la main. Heureusement, il est venu avec son prototype de fixation tout en aluminium qui permet un ajustage dans tous les sens imaginables. Prochainement disponible pour ses clients, c'est l'accessoire qu'il fallait pour rendre Iristab utilisable dans chaque situation. C'est ainsi qu'on aura pu mettre une caméra sur une BMW S1000RR, la KTM 690 SMC-R de notre rédac' chef et aussi sur la Triumph Daytona R de mon collègue. Regardez plûtot :
Comme vous le voyez, ces images sont aussi belles que celles de MotoGP, enfin techniquement. Nos pilotes n'ont pas autant de talent que ceux du championnat. L'utilisation est très simple. Une fois la batterie branchée, attendre que le témoin s'éteigne et, à l'aide des deux boutons, vous pouvez précisément ajuster l'angle de départ de la stabilisation. Ainsi, Iristab peut aussi être monté à 90° sur un flanc. La durée de vie de la batterie est donnée pour environ deux heures d'enregistrement, soit plus que votre caméra. Mais vous pourrez facilement mettre un autre accumulateur USB à sa place pour tout de suite repartir en selle.
Si Iristab m'a convaincu par ses images, il pêche tout de même sur quelques points. Je pourrais commencer par dire que sur une session de vingt minutes, l'horizon peut être perdue plusieurs fois pendant quelques instants. Pour faire un montage par la suite, ce n'est pas handicapant, mais pour montrer son meilleur tour aux copains, ça fait bizarre. Notez quand même qu'aucun système n'est parfait à ce niveau. Avec les vibrations et les changement permanents d'angle, même le système de MotoGP se perd.
Ensuite, je parlerais de l'encombrement. Entre l'appareil lui-même impostant, la batterie externe, le récepteur GPS, ... avec une GoPro, on a déjà 504g à ajouter sur la moto. A ça, manque encore le poids du bras de fixation en alu que nous n'avons vu que lors de notre essai à Bresse.
Cependant, Iristab a un gros point fort : la multicompatibilité. En effet, il fonctionne avec quasiment tous les modèles de caméras embarquées et ne se cantonne pas au leader qu'il faut acquérir au prix fort. Cet accessoire devient alors plus accessible aux motards, qu'ils s'en servent sur route ou sur piste. Vendu € 295.- sur le site du fabricant, vous n'aurez plus qu'à choisir l'adaptateur nécessaire à votre caméra pour profiter d'une ligne d'hoziron fixe sur vos images (ndlr : le prix est temporairement baissé à € 250.- pour les premières commandes).