Par contre, qu’est-ce qui arrive là ! La TR6 de 1962, l’un des deux seuls modèles utilisés pour la célébrissime cascade du king of cool, Steve McQueen à la fin du non moins célèbre film La Grande Evasion. Entièrement restaurée et pilotée par qui, pour venir jusqu’à nous en zigzagant au milieu des immenses étagères de l’usine ?! Monsieur Ray Sayer, pilote émérite du célèbre Tourist Trophy de l’Ile de Man, victorieux en 1965 au guidon d’une 350 cc, là, pardon mais je fonds...
S’ensuit le clou de la soirée, le CEO de Triumph John Bloor, que je croyais muet tant il ne parle jamais en public, vient distiller quelques mots et couper le ruban ou plutôt presser le buzzer et faire s’ouvrir à nous le "visitor center", autant dire que l’événement doit être d’importance pour Triumph. Je vous en fais une synthèse, vous trouverez les images dans la galerie, à la fin de l’article, cela sera plus simple et moins indigeste à lire.
Ce lieu pour moi est définitivement plus un musée qu’autre chose. Sur deux niveaux, d’un très bon niveau global de réalisation, il me fait penser au très qualitatif musée Olympique à Lausanne. Il réunit de magnifiques pièces de collection, des séries uniques, un streamliner, de l’interactivité, un trombinoscope numérique de vous, leurs clients, des installations très graphiques, des éclatés de moteur, un historique et j’en passe.
L’entrée qui y mène est pavée des dates-clés de la marque, très sympa !
La sortie passe par un petit restaurant qui me semble fort honorable (bon cela reste l’Angleterre, mais le buffet que nous avons ce soir me donne de l’espoir, à l’exception près d’un ou deux mets où il m’a été impossible de définir ce que je mange). Une petite boutique de goodies clot la visite. Bah, on ne peut pas leur en vouloir. Je suis moi aussi parti avec mon petit tee-shirt. Haaa je suis faible...
Si je dois résumer ce séjour, je dirais ceci : Triumph offre à ses clients une jolie expérience avec ce centre, et ce n’est définitivement pas juste une salle faite de bric et de broc, on sent qu’il y a une ligne conductrice, une envie de partager et un respect pour le client. Je ne l’ai jamais autant senti que pendant cette brève visite. Bien sûr, il s’agit de marketing, mais si vous roulez cette marque, c’est que vous y êtes sensible et que ces machines méritent votre séant. Donc ne boudons pas notre plaisir et dégustons ce que la marque nous offre. Avec un petit saupoudrage de Speedmaster et de Bobber Black, j’en redemande. Hum, quoi, comment... ? Il y a un petit concert de bon rock anglais en bas, et on peut faire quelques mètres sur les nouveaux modèles ? Ok, j’arrive ! Pardon, chers lecteurs, je vous laisse, mais vous me comprendrez !