Le Sena SMH10R a été installé sur un casque Shoei Raid. A défaut de fixer l’unité centrale avec des pattes de serrage, nous avons privilégié la bande adhésive et son Velcro. L’intérieur du Shoei n’étant pas préparé à recevoir un intercom, il a fallu quelque peu bidouiller pour monter les hauts-parleurs, de même que pour passer les câbles dans le calotin. Rassurez-vous, les casques récents présentent, pour la plupart, une prédisposition à recevoir un système de communication. L’une des particularités esthétiques du Sena SMH10R, c’est sa batterie dissociée de l’unité centrale. Pour offrir toute cette finesse à l’unité centrale, il n’a malheureusement pas été possible de lui intégrer la batterie. A vous, maintenant, de faire preuve d’imagination pour dissimuler la batterie sur le casque... Et finalement, la batterie se recharge par l’intermédiaire de l’unité centrale ; le casque doit donc être à proximité d’une prise électrique lors de la recharge.
Oui, l’unité centrale du Sena SMH10R est esthétique et fine... mais à quel prix !
Au moment d’entrer en communication avec les motards alentours, le Sena SMH10R ne cache pas ses liens familiaux avec le Sena SMH10. Bien que dépourvu de molette rotative, il se distingue aussi par sa facilité d’utilisation et son aisance à se pairer avec d’autres utilisateurs. Tout comme le Sena SMH10, il est capable d’entrer en conférence vocale avec trois motards. Pour la balade à plusieurs, n’est-ce pas l’idéal ?
L’avantage du Sena SMH10R est bel et bien son atout aérodynamique, en comparaison du Sena SMH10. Pas une turbulence ni bruit d’air particulier n’ont été relevés.
Après un essai prolongé de ses modèles, on conclut que Sena a un grand savoir-faire dans la conception de software d’intercom et dans les technologies de communication. Bien que ces deux modèles aient quelques défauts esthétiques, on doit bien avouer qu’il est difficile de trouver mieux sur le marché !